Nous avons, mon associé et moi-même, trouvé un local qui nous intéresse fortement. C’est aujourd’hui un salon de bien-être. Nous souhaitons faire un restaurant. Nous nous interrogeons sur les écarts des conditions de sécurité incendie entre ces deux activités.
Nous savons qu’un restaurant et qu’un centre de soins rentrent dans la case des ERP (Établissement Recevant du Public) et que chacun est classé selon leur « Type » (Type N pour un restaurant et type U pour un centre de soins).
Par conséquent, en plus d’être soumis aux règles et normes propres à tous les ERP, ils doivent chacun suivre une réglementation en fonction de leur spécificités.
Avant de nous lancer plus loin dans l’aventure et dans des négociations que nous ne maîtriserions pas complètement, nous voulons savoir quelles sont les normes (sécurité, hygiène, accès handicapé …) propre à chacun de ces 2 types, et quels sont les ajustements à faire pour passer d’un salon de bien-être à un restaurant?
Un salon de bien-être peut-être classé en activité́ de type U ou le plus souvent (à Paris notamment) en type X. L’effectif y est déclaratif.
Un restaurant est une activité́ de type N et l’effectif est déterminé en fonction de la surface accessible au public sur la base de 1p/m². Tout le reste en découle.
En matière de sécurité́ incendie, les mêmes règles s’appliquent dans les deux cas, à savoir l’arrêté du 22 juin 1990 modifié dès lors que l’établissement est en 5° catégorie, cas dans lequel, pour un restaurant, la surface accessible au public ne doit pas atteindre 200 m². Les mesures sont également identiques en ce qui concerne l’accessibilité́ des personnes handicapées. Dans votre cas, il ne s’agit pas de chercher à comparer les écarts, mais de faire en sorte que votre activité́ de restaurant se conforme parfaitement aux textes. Et seul un architecte spécialisé, assisté ou non d’un préventionniste, peut vous aider à l’aménagement de votre restaurant selon vos besoins et vos goûts ainsi que de la clientèle. Et cela se fait (erreur commune et habituelle de tous les prétendants à un futur achat ou location) avant la signature du bail ou de la promesse de vente. Le lecteur est informé que la réponse donnée ci-dessus l’est uniquement à titre consultatif.
