Question d’un professionnel : Voici un cas que nous avons actuellement concernant la mise en sécurité d’une cage escalier existante. Dans un immeuble ancien (construit avant 1960), nous avons une cage d’escalier qui monte jusqu’au R+7, avec une verrière fixe en partie haute de la cage d’escalier…

Voici un cas que nous avons actuellement concernant la mise en sécurité d’une cage escalier existante. Dans un immeuble ancien (construit avant 1960), nous avons une cage d’escalier qui monte jusqu’au R+7, avec une verrière fixe en partie haute de la cage d’escalier… Nous souhaiterions rendre le dernier niveau accessible depuis le pallier du R+6, ce qui privatiserait la verrière dans l’appartement. Impossible dans cette configuration de réaliser un châssis ouvrable de 1m². En revanche nous pourrions mettre en œuvre  » un ensemble permettant d’assurer, en cas d’incendie, l’évacuation des fumées dans les mêmes conditions » (cf  Circulaire du 13 décembre 1982, article 4.1.1.A) un conduit de désenfumage mécanique d’environ 50×50. Pensez-vous que cela serait cohérent? Car cela n’empire pas la situation primitive de la sécurité de la cage d’escalier, mais l’améliore plutôt?

 

Réponse :

Dans votre cas, vous avez 2 problèmes à résoudre : 

  1. Les travaux ne doivent diminuer le niveau de sécurité́ incendie antéCe que vous envisagez est le cas. Seul le désenfumage naturel d’une cage d’escalier d’un immeuble d’habitation est autorisé (1 m² utile si possible). 
  2. Vous devez mainteniraccès à la toiture depuis les parties communes pour son entretien, celui des cheminées (ramonage) ou autres appareils ou dispositifs en toiture. Il doit certainement en exister un quelque part sans passer par un appartement. 

La copropriété (syndic et copropriétaires) doit en être informée de manière à prendre sa décision en toute connaissance de cause, l’architecte ayant un devoir de conseil.  

Le lecteur est informé que la réponse donnée ci-dessus l’est uniquement à titre consultatif.