Je suis gérant d’un hôtel restaurant, classé ERP5 ONFX.  Lors la dernière commission de sécurité, le préventionniste a prescrit la pose d’une porte coupe-feu, dans un couloir (2m20 de largeur, 2m50 de hauteur) desservant uniquement une salle de stockage divers (mobilier, linge…). Le respect de cette prescription conditionne la levée de l’avis d’exploitation défavorable que ladite commission a remise au maire de ma commune.  J’envisageais de faire poser cette porte (porte EI30+cloison Placoflam EI60+ferme porte EN1154) par le service technique de l’établissement (pour une durée de chantier de plus ou moins 3 jours) et de tenir les tous les justificatifs (factures d’achats, méthodes de pose, certificats de tenue au feu, rapport photo de déroulement du chantier, etc) à la disposition de la commission de sécurité.  Malheureusement, on me demande un certificat d’un bureau de contrôle pour « valider « l’installation de cette porte.  Les bureaux de contrôle consultés me proposent d’établir un RVRAT en bonne et due forme (visite avant, pendant et à la fin du chantier), avec des devis similaires de plusieurs milliers d’euros, et des délais de visite initiale à plusieurs semaines.  Je m’étonne de la lourdeur, du coût et des délais engendrés par cette validation, pour un chantier limité et court.  Un RVRAT est-il obligatoire ? A défaut, comment attester de la conformité de la pose de cette porte ? 

Pouvez-vous me renseigner sur la réglementation applicable aux baies d’accès pompier et plus spécifiquement sur les caractéristiques des locaux y donnant accès ? J’ai bien pris connaissance de l’arrêté de 1992, mais il ne précise pas si ces locaux peuvent accueillir des travailleurs (bureaux) et être encombrés (mobilier). Du coup, également, je présume que ces bureaux ne peuvent pas être fermés à clés ? 

J’interviens dans le réaménagement de locaux de travail existant. Ce bâtiment est composé d’une partie en simple rez de chaussée qui a été agrandie par l’adjonction d’une 2ème partie à étage. Ce bâtiment semble fonctionner comme un seul établissement mais il en abrite 2. Pour faire simple, un établissement occupe tout le rdc et l’autre l’étage. Sur les 2/3 de la partie en simple RDC se trouve un local de stockage. Est-ce que règlementairement les parois verticales de ce local doivent assurer un degré coupe-feu de 1h par rapport à l’établissement du RDC. Est-ce que cette contrainte nécessite du coup une stabilité d’une heure de la structure du local de stock ? Est-ce que la toiture du local stock doit avoir un degré coupe-feu par rapport à la façade de l’héberge de l’étage ? Le cas échéant de quelle profondeur par rapport à cette héberge ? 

Dans notre établissement scolaire (primaire + collège + lycée), les bâtiments sont classés R + hébergement 2ème  cat ; R 3èm cat ; N 3ème cat ; … Certaines salles de classes (30 élèves) sont équipées de ferme porte, or la plupart des gens (profs) bloquent les portes en position ouvertes. Ma question est : est-il obligatoire d’avoir des fermes portes des salles de classe ? De manière générale : où puis-je avoir l’information qui m’aiderait à déterminer quelles portes doivent être équipées ? 

Nous sommes en train de planifier un nouveau bâtiment (ERT) avec plancher bas du niveau le plus élevé de plus de 8m. Le bâtiment aura une structure en bois (réaction au feu M3). Nos consultants nous assurent qu’on ne doit pas remplir les exigences pour réaction au feu pour les parties structurelles si on ne met pas de revêtement sur ces parties, selon l’article 9 de l’arrêté du 5 août 1992 pris pour l’application des articles R. 235-4-8 et R. 235-4-15 du code du travail mentionne les exigences pour les revêtements. Est-ce correct ? Peut-on avoir tout ce qui est structurel en bois apparent ? Y a-t-il une limite sur ce qui peut être en bois apparent ? 

Je suis propriétaire d’un immeuble (mixte : locaux commerciaux au Rdc et habitations sur les deux étages) de 190 m2 sur deux niveaux (Un Rdc et 2 étages). Avec 2 locaux commerciaux, chacun faisant 30 m2, 2 appartements (en location) au 1er étage de 25m2 et 28m2. Et 2 appartements (en location) de 35m2 et 45 m2 au deuxième étage, l’immeuble date de 1949. Est-ce que je suis dans l’obligation de réaliser une trappe de désenfumage en haut de la cage d’escalier ? Je viens d’acquérir le bien. Je suis un peu perdue sur ce qu’il faut mettre en place ou non. J’ai déjà fait faire installer deux extincteurs (un par étage). 

Dans le volume d’un bâtiment existant accueillant un entrepôt de 330m2 + un espace en RDC de 75m2 de bureaux, le MOA souhaite réaliser un deuxième niveau de bureaux + vestiaires au-dessus du RDC (donc 75m2 en R+1). L’accès et l’évacuation de ce niveau en R+1 se ferait par un escalier métallique non-encloisonné créé dans le volume de l’entrepôt. Le plancher bas du R+1 serait à +3.70m du RDC (donc inférieur à 8m). Est-ce qu’une évacuation de cette zone de bureau en R+1 en traversant l’entrepôt vous semble conforme ?